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Le blog du passé

Métiers, salaires, conditions de vie , vêtements, alimentation etc. au cours de ce passé riche de découvertes ! Top 1 des mes articles lus : le certificat d'études, l'école, les bébés Top 2 les logements et salaires Top 3 les métiers N'hésitez pas à me laisser des commentaires, je répondrais avec joie

Magnanier (éléveur de vers à soies)

On appelle magnanier ou magnanière l'ouvrier ou l'ouvrière chargé de l'éducation des vers à soie. Ces mots dérivent du mot magnan, donné au ver à-soie dans le dialecte languedocien.  
Les séricicultures se trouvent principalement dans le midi de la France
M. Camille Beauvais, qui a planté un grand nombre de mûriers dans le domaine royal des Bergeries, près Paris (année 1830),
 Les ateliers où l'on élève les vers à soie  ne portent pas le même nom dans tous les
pays ; ils sont le plus souvent appelés, magnaneries ; mais .on les. nomme aussi coconnières ,
magnanderies ou vercrics dans la Touraine.

 

La France doit sa grande industrie séricicole à Olivier de Serres, qui encouragea l'élevage du bombyx du mûrier, importé de Chine sous Philippe III par deux moines français.

Dans le Midi, les Cévennes, la Provence et les vallées du Rhône, il y a un grand nombre d'établissements affectés spécialement à l'élevage ; les magnaneries, 

  Les femmes surveillent l'éclosion dans « l'étuve » à partir de la fin d'avril au' commencement de mai ; des ouvrières, femmes ou filles de cultivateurs, procèdent à la cueillette du mûrier, seule nourriture du ver pendant la durée de son existence
Après la transformation du « fileur » en chrysalide, les « coconnières » sont chargées de placer la plus grande quantité des cocons dont on a. prélevé les plus beaux pour la reproduction, sur des tablettes disposées dans des armoires où on injecté de la vapeur
d'eau bouillante pour étouffer les individus et éviter ainsi qu'ils percent le cocon avant le dévidage.

Quand les cocons sont enlevés et séchés, ils sont livrés à des strieuses
Viennent alors les opérations suivantes confiées également aux femmes :
Lo dévidage
Lo moulinage
Le doublage,
Le flottage,
Le salaire de ces différentes ouvrières est extrêmement variable ; il dépond non seulement du genre de besogne qu'elles font, mais aussi de la production de la magnanerie à laquelle elles sont attachées. Ce sont les dévideuses qui gagnent le plus, environ 2 fr. par jour  (années 1890)

 

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A
voilà je fait de la dentelle au fuseau et j'aimerai trouver des vers a soie pour faire mon fil quand j'était gamine j'en ai eu a la maison et j'aimerai en avoir dite moi ou en trouver merci de<br /> votre amabilité repondez moi j'habite l'herault
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A
<br /> <br /> Bonjour Geneviéve<br /> <br /> <br /> je ne connais pas, l'article était juste pour la connaissance. en tous cas, faire son fil doit être interessant.<br /> <br /> <br /> çetes vous aller sur www.ver-a-soie.com/ ils en vendent  Cordialement Marie<br /> <br /> <br /> <br />