25 Novembre 2010
D’après les statistiques écrites de 1850 à 1910
Les loyers parisiens n’ont pas évolué de 1850 à 1910
Le locataire 1910 est logé à peu prés comme en 1850, mais il jouit des installations comme l’eau et l’éclairage.
Dans beaucoup d’immeubles parisiens, il y a 4 catégories
Loyers annuels
Loyers de moins de 100 francs: 1 pièce avec vestibule
Loyers de 101 à 250 francs: 2 pièces avec vestibule avec coin poêle
Loyers de 250 à 500 francs: 2 à 5 pièces avec vestibule et cuisine
Loyers de 500 à 1000 francs: 5 à 6 pièces avec vestibule et cuisine
Les loyers peuvent aller jusqu’à 2000 francs , et sont considérés comme appartement bourgeois la tranche 500 à 2000 francs annuels.
Les charges d’eau et d’éclairage sont en plus et les impôts locaux n’oublient pas le nombre de portes et de fenêtres dans leur calcul
Revenus annuels des familles (statistiques période 1890-1910)
1200 à 1500 francs très faible
1500 à 1800 francs faible
1800 à 2000 francs moyen
2200 à 2500 francs élevé
> à 2500 francs très élevé
Exemples de salaire à Paris (1890-1910)
(En province le salaire est divisé par 2)
Journalier, ouvrier de petites industries Revenu très faible (4 à 5 francs par jour)
Charpentier Revenu élevé (8 francs par jour)
Exemple d’un loyer à 130 francs annuel
Un ouvrier gagnant 4 francs par jour vit avec sa femme et ses 6 enfants
Il habite au rez de chaussé d’un vieil immeuble de 2 étages. Une pièce de 6 m2
Avec fenêtre et coin cuisine, et une autre pièce de 4 m2 contenant un poêle et fenêtre sur cour.
Les cabinets d’aisances sont communs et sans chasse d’eau.
Le tout dans une atmosphère humide, le tout couronné d’une odeur de moisi.
Le règlement de la ville de Paris exige 16 m3 d’air par personne pour lutter contre la prolifération des cas de tuberculoses. 7 m3 par personne pour cette famille.
Ces familles sont souvent expulsées à cause de problèmes d’insalubrité et sont bien souvent obligées de vivre à l’hôtel pour 5 francs par semaine.
Cela me rappelle quelque chose d’actuel, malheureusement
Billet de 1917 en logo