Métiers, salaires, conditions de vie , vêtements, alimentation etc. au cours de ce passé riche de découvertes ! Top 1 des mes articles lus : le certificat d'études, l'école, les bébés Top 2 les logements et salaires Top 3 les métiers N'hésitez pas à me laisser des commentaires, je répondrais avec joie
3 Décembre 2011
si intéressés
Titre : La France municipale du 12 10 1934
quelques phrases de l'article:
Où en sommes-nous de l'Aménagement du Grand Paris ?
C'est la question, que l’on se posera longtemps, que l'on se posera toujours,
puisque le grand Paris, au gré du flot des transformations séculaires,
C'est le problème auquel M. François Latour, l'eminent rapporteur du budget
municipal de la Ville de Paris, cherche à apporter, magistralement d'ailleurs,
une difficile solution.
M. François Latour le sait d'ailleurs si bien qu'il commence, doucement, par
affirmer combien est faux le jugement qu'il entendit porter en Amérique : Paris
est la ville qui ne change jamais.
Pour affirmer qu'elle ne change pas, il faut ne pas y avoir habité !
Et Mr François, Latour dresse le catalogue des changements qui se sont pro-
duits dans le visage de Paris depuis Haussmann sans doute, mais aussi de-
puis vingt ans...
Cette simple liste les montre formidables.
Le chaos de la banlieue
M. Français Latour fait une exploration « dans le chaos » de la banlieue.
Depuis bientôt vingt ans, écrit-il, le développement de la banlieue parisienne s'est poursuivi en un rythme foudroyant.
Les communes suburbaines, qui n'en sont pas récompensées par l'Etat, savent, hélas ! ce que cela leur a coûté !
I1 y avait 257.000 habitants, en banlieue, en 1867 ; il y en avait 1.505.090 en 1921, et 2.042.000 en 1931. I1 doit y en 2.500.000 aujourd'hui en 1934
Et M. François Latour fait remarquer que cet afflux a imposé aux communes des charges dépassant leurs moyens.
Il fait remarquer que l'extension de Paris nécessitera une unification plus large des services publics parisiens et suburbains. Et il oppose à la départementalisation des services publics de Paris, une bonne chose, la « concentration excessive » de la capitale.
Il affirme que les communes de banlieue ne sont qu'une partie d'une agglomération unique.
« Amélioration des transports en banlieue, spécialisation par zones des divers modes de l'activité moderne dans les communes suburbaines. e tique foncière à suivre.
la loi du 14 mai 1932 sur l'aménagement de la région parisienne est une date dans l'histoire de Paris et aussi du pays.
la nécessité des routes ;transformation des accès de Paris et de l'amélioration des gares, de la meilleure circulation ferroviaire, du zoning et des espaces libres.