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Le blog du passé

Métiers, salaires, conditions de vie , vêtements, alimentation etc. au cours de ce passé riche de découvertes ! Top 1 des mes articles lus : le certificat d'études, l'école, les bébés Top 2 les logements et salaires Top 3 les métiers N'hésitez pas à me laisser des commentaires, je répondrais avec joie

Sécheresse en France de 584 à 1865

En 584, il y eut, en France, une sécheresse extraordinaire ; les arbres rapportèrent deux fois des fruits: en juillet et en septembre. Le même phénomène eut lieu en 587 et 588 ; on vit, cette dernière année, des roses au mois de décembre.


En 738, les chaleurs de l’été furent si grandes en France et en Europe, que la plupart des sources tarirent et que des milliers de personnes moururent dans les tourments de la soif.


En 879, les moissonneurs qui se hasardaient à sortir au milieu du jour tombaient morts dans les champs.


En 990 et 994, les moissons furent totalement brûlées, une affreuse famine s’en suivit.


En l'an 1000, de fameuse mémoire, toutes les rivières et les sources furent desséchées en Allemagne. Le poisson mourut, se putréfia, et donna lieu à une épidémie.


En 1021, un nombre incalculable d’hommes et d’animaux moururent de chaleur.
En 1132, la terre se fendait, les rivières et les sources disparurent en Alsace. Le Rhin fut à sec.


En 1152, plusieurs œufs furent cuits dans le sable.


En 1160, à la bataille de Bêla, un grand nombre de soldats moururent de chaleur.


En 1276 et 1279, en France, manque absolu de fourrages par suite des chaleurs.


En 1303 el 1304, la Seine, la Loire, le Rhin et le Danube furent traversés à pied sec.


En 1393 et 1394, les animaux tombaient morts de tous côtés, les récoltes furent grillées.


En 1440, grandes chaleurs. 

Pendant les quatre années successives de 1538, 1539, 1540 et 1541, chaleurs excessives, qui tarirent presque entièrement nos rivières.

En 1556, grande sécheresse dans toute l’Europe.


En 1615 et 1616, chaleurs accablantes en France, en Italie et dans les Pays-Bas.


En 1646, on compta successivement cinquante-huit jours de chaleurs excessives.


En 1678, chaleurs très-fortes.


La première année 1700,1701 et 1702 furent excessivement chaudes


En 1718, il ne plut pas une fois du mois d’avril au mois d’octobre; les récoltes furent grillées; les rivières se desséchèrent .et les théâtres furent fermés par ordonnance du lieutenant de police ; les thermomètres marquèrent 36° Réaumur. Dans les jardins susceptibles d’être arrosés, les arbres fruitiers fleurirent deux fois.


En 1723 el 1724, les chaleurs furent extrêmes.


En 1746, été très chaud et très sec qui grilla les récoltes. Pendant plusieurs mois il ne tomba pas d’eau.


En 1748, 1754, 1760,1767, 1778 et 1788, les chaleurs furent excessives.


En 1811, année de la célèbre comète, l’été fut très chaud et le vin délicieux.


En 1818, pendant près d’un mois, les théâtres restèrent fermés. Le maximum de chaleur atteignit 35 degrés.


En 1830, pendant qu’on se battait, les 27, 28 et 29 juillet les thermomètres marquaient 36 degrés centigrades.


En 1832, pendant le combat des 5 el 6 juin, le thermomètre atteint les 35 degrés.


En 1845, chaleurs accablantes, le thermomètre marqua 34 degrés centigrade. La Seine fut presque à sec.


En 1850, au mois de juin, lors de la seconde apparition du choléra, le thermomètre s’éleva à 34 degrés centigrades.


Les étés de 1852, de 1857, de 1858 et de 1859 ont été également remarquables sous le rapport de la chaleur.


L’année 1862 a été humide et froide. L'été de 1863 a été très chaud dans le commencement de juillet. Le 9 août, dans le midi de la France, le thermomètre s’est élevé jusqu’à 37 degrés.


1865 comptera et pourra être classée parmi celles des plus chaudes de ce siècle.
La plus haute température que l’homme puisse supporter pendant un certain temps varie, selon les tempéraments entre 40 et 45 degrés.

Le glaneur 1865
 

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