Organisation de la police en 1946 - fonctions et nombre

En 1946, ils sont en tout 137 000 à travailler dans les différents services de police

le recensement de la population en 1946 est d'environ 40 millions.

Les commissaires de police, les inspecteurs de la Sûreté nationale, les chefs de brigade de gendarmerie ont la qualité d’officier de police judiciaire, auxiliaires du procureur de la République, ce qui revient à dire qu’en cas de flagrant délit criminel ils détiennent les mêmes pouvoirs que ces magistrats (réquisition d’experts, perquisitions, arrestations et même délivrance de mandats d’amener).

A Paris, seuls les commissaires de police ont la qualité d’officier de police judiciaire. Les secrétaires de police, bien que dénommés aujourd’hui officiers de police, n’ont pas ces pouvoirs judiciaires.

Dans les départements, il vient d’être créé des directions départementales de police. Placées sous l’autorité des préfets , des fonctionnaires et agents de la sécurité publique et des Renseignements généraux. En la circonstance, le préfet délègue ses pouvoirs à un fonctionnaire de police, émanation de la direction générale de la Sûreté nationale et qui, selon l’importance du département, prend le titre de secrétaire général! pour la police, commissaire divisionnaire, commissaire principal de police ou commissaire de police.

Gendarmerie

Avant la guerre de 1939, rattachée au ministère de la Défense nationale. Après l’Ar

mistice, dépend du ministère de l’Intérieur jusqu'à la Libération où elle fait retour

au ministère des Armées. Dès le traité de paix signé, les services de gendarmerie

feront retour au ministère de l’Intérieur. Chargée du maintien de l’ordre. Participe

aussi aux enquêtes criminelles. Collabore avec les brigades mobiles.