Métiers, salaires, conditions de vie , vêtements, alimentation etc. au cours de ce passé riche de découvertes ! Top 1 des mes articles lus : le certificat d'études, l'école, les bébés Top 2 les logements et salaires Top 3 les métiers N'hésitez pas à me laisser des commentaires, je répondrais avec joie
11 Novembre 2020
Les dragées constituent une friandise recherchée depuis bien longtemps. Dès le XVI ème siècle, il s'en faisait une grande consommation, et sous Henri III tout le monde avait son drageoir dans sa poche. Le drageoir ciselé du duc de Guise est resté aussi célèbre que la bonbonnière de la marquise de Pompadour.
Dragées de couleur : Rose, bleu, orange, verte, lilas, violet etc
La mise en couleur est arrivée à un degré de perfection qui fait honneur à nos dragistes français, parvenus à fixer sur les dragées les couleurs dans leurs teintes les plus délicates. C'est Grieumard, célèbre ouvrier dragiste, qui travaillait chez MM. Dufresne frères, confiseurs établis rue Saint-Martin, à Paris, à qui l'on doit les premières dragées en couleur.
C'est vers 1821 que les dragées de Grieumard obtinrent un succès énorme qui les mirent à la mode ; avant lui on ne mettait en couleur que les perlages et les nonpareilles et on se bornait à la couleur rose pour les dragées.
Opérations longues de trempage successifs
Il y avait des ouvriers dragiste, des maitres dragistes dans ce domaine de confiserie, et aussi des dragistes pour enrober les médicaments
Pour procéder à l'opération de la mise en couleur, il faut au préalable avoir obtenu des dragées dont la blancheur ne laisse rien à désirer et qui n'aient pas été azurées. Il faut donc éviter d'azurer le sucre que l'ou emploiera pour le blanchissage ; mais on versera dans sa
fonte un filet d'acide acétique qui donnera au sucre un mordant le poussant à la blancheur.
C'est dans le choix des colorants à employer que l'attention du dragiste doit se porter judicieusement.
Le rose s'obtient avec le carmin de cochenille; le bleu avec le carmin d'indigo ; le jaune avec le safran. Ces couleurs, en les combinant, comme la cochenille avec l'indigo, produisent depuis le violet d'évêque jusqu'au lilas clair, suivant la proportion que l'on emploie du rouge et du bleu.
Le vert s'obtient en mélangeant le jaune safran avec l'indigo. L'orange par le mélange du jaune safran avec le carmin cochenille, mais l'emploi de ces différentes couleurs en dragées nécessite d'y ajouter de l'acide acétique pour leur donner le mordant suffisant.
Beaucoup de demande de dragistes au fil du temps :
Annonce 1900 :