Radio , "téléphone portable" des années 1930 dans la police

LA RADIO « PORTABLE » AU SERVICE DE LA POLICE
 

En France :
Pour les communications entre un détachement d'agents et le poste central de la Préfecture, on emploie un car-poste de T.S.F. dont l'antenne se lève à volonté.
 

Il existe, dans tous les pays, des services de radiotélégraphie et radiotéléphonie en quelque sorte nationaux qui relèvent du ministère de l'Intérieur. C'est ce service qui entre en liaison avec ses collègues étrangers, quand une entente entre deux pays est indispensable pour la recherche d'un criminel ayant passé la frontière.

Grâce à la radiogoniométrie, la tâche du détective-radio est grandement simplifiée. S’il peut être à 2 endroits à la fois. Bien que ne possédant pas le don d'ubiquité, il réalise ce tour de force, en se faisant assister d'un collègue qui. à quelques kilomètres de distance, dirige également son cadre récepteur vers l'émission entendue. La T.S.F. est aussi au service de la Police Municipale.

 « Allo ! Allo ! Ici voiture P.M. ». Il s'agit des voitures de la Police Municipale en 1934 au nombre de 4 pour Paris. Lors d'une manifestation, d'une émeute, partout où il est nécessaire de faire intervenir les forces de police, . Un poste fixe central est installé à la Préfecture de Police, d'où les ordres sont donnés et les renseignements recueillis. On peut immédiatement non seulement donner de ordres. Mais encore envoyer des renforts en cas d'urgence.

C'est vers 1921 que les premières voitures ont été équipées en stations émettrices-réceptrices.

Une antenne de T.S.F. installée à la Préfecture de Police de Paris.

Chaque agent est, en voiture, muni d'un poste de -T.S.F. émetteur-récepteur, pouvant ainsi faire parvenir à la Sûreté Générale des informations précieuses, comme recevoir des ordres.

Dans le car-poste, l'agent est à même de transmettre des ordres reçus par la Préfecture et c'est ainsi, en cas de manifestations, un moyen excellent pour assurer l'ordre.

 En Autriche,

En février 1931 La T.S.F. portative est à la disposition des agents de police de Vienne.
Les bâtiments de la Préfecture de police, à Vienne, se prêtent fcrt bien à l'installation
d'une antenne, en raison de leurs dimensions. Le poste est à la fois émetteur et récepteur.

 Ils viennent d'expérimenter un petit appareil assez curieux et surtout peu encombrant si l'on en juge par la photo que nous voyons ici. Certains policemen sont dotés d'une petite installation miniature et, par conséquent, des plus portatives. L'antenne est dissimulée dans les vêtements du policier et ne gêne ses mouvements en aucune façon. Certes la portée d'un tel appareil est loin d'être considérable, mais elle permet seulement à l'agent d'être toujours en liaison constante avec son commissariat.

Ce pays relié au réseau international de la Radio-Police utilise également les ondes hertziennes pour les communications de la police de Vienne.

Les « Polizeimanner » sont munis d'un minuscule appareil de poche lequel peut être transporté n'importe où. Son possesseur peut envoyer un message au commissariat dont il dépend et, comme son collègue anglais, il est toujours en liaison avec ses chefs. Il s'agit, ici, d'un appareil de télégraphie, ce qui permet dans tous les cas d'obtenir une portée plus grande qu'avec la téléphonie. (par contre la valise de transport !!)

L'appareil est assez petit pour être logé dans une des poches de la veste. Le tout est relié
par quelques fils. L'antenne sert à deux fins comme antenne d'abord ce qui est son rôle puis
comme attache sur la poitrine de l'agent. L'appareil pèse 1 kg. et sa portée est de 1 à 2 km.

En Angleterre

Ils sont équipés aussi de matériel portable de faible portée mais assez pour joindre leurs postes respectifs